ENGRAISSEMENT DES PLACES À PRENDRE

Les dernières statistiques du conseil spécialisé « ruminants et équidés » de FranceAgri-Mer, qui s'est déroulé le 17 septembre, sont claires. Entre 2011 et 2012, les importations italiennes de broutards se sont effondrées de 16,7 %. La marche est encore plus haute pour la France, qui a vu ses ventes vers la péninsule reculer de 19 % dans le même laps de temps. Sur les cinq premiers mois de l'année 2013, nos expéditions vers l'Italie ont encore chuté de 5,2 % par rapport à la même période de l'année précédente. Face à ces chiffres, la filière s'interroge : est-ce une opportunité de relancer l'engraissement en France ? Sans doute. Encore faut-il que les marchés soient au rendez-vous, dans l'Hexagone ou à l'exportation. Le développement de l'engraissement ne se fera pas sans les éleveurs. Et ceux-ci ne s'engageront que s'ils obtiennent de leur aval un accompagnement, une sécurisation de leur activité. Le moment est venu de trouver de nouveaux modèles !

PAR HÉLÈNE CHALIGNE ET ÉRIC ROUSSEL